Style: Folk
Origine: Rennes
Le 09 Aug 2025
La musique, chez Valentine Lambert, c’est une affaire de famille. La chanteuse grandit entre une mère artiste-peintre et un père musicien, qui l’initie très tôt à la guitare. Dès l’adolescence, Valentine se met à composer et écrire ses propres morceaux, bercée par les sonorités americana et folk qui résonnent chez elle depuis toujours. En hommage à ses idoles Bob Dylan, Emmylou Harris et Norah Jones, Valentine Lambert sort d’abord un premier EP en 2018, et enchaîne les concerts dans sa région natale de l’Eure et Loire. Elle pose ensuite ses valises à Lille, à Paris puis en Australie pour un an, un voyage qui nourrit son imaginaire des grands espaces, et qui lui inspirera un morceau sur le thème de l’écologie, “The World Falls Apart”.
De retour en France et forte de ces périples, elle crée sa propre structure, Un Millénaire Records, et s’attèle à un deuxième EP à l’image de ses itinérances, Nomade, cette fois-ci en français. Pour l’occasion, elle renoue avec Joe Dassin, Francis Cabrel et Alain Souchon, qui, comme elle, mélangent poésie française et guitare acoustique.
En 2021, Valentine est lauréate du dispositif Fracama, porté par la Fédération & Pôle Musiques Actuelles de la Région Centre Val de Loire. Elle continue d’écumer les scènes françaises, aux côtés d’artistes tels
que Silly Boy Blue ou Grand Corps Malade dans des événements comme le Festival Terre du Son, ou en première partie de M puis de Clio en 2022. En 2023, elle participe aux 53èmes Rencontres d’Astaffort, parrainées par Laurent Voulzy.
Avec Le Silence, son premier album, Valentine relève le pari d’inventer une “folk à la française” qui sort des sentiers battus, et y incorpore aussi son amour pour la pop. Écrit dans le creux de la pandémie, enregistré en live en studio puis mixé à Boston, ce nouveau projet reflète le chemin parcouru par l’artiste depuis son projet précédent ; elle cite l’influence de musiciens comme Xavier Rudd, Sarah Jarosz et First Aid Kit qui, eux aussi, s’emploient à moderniser ces sonorités. Porté par des productions entraînantes, imaginées avec Roxane Arnal et Manu Bertrand, sur lesquelles on retrouve aussi bien du banjo, du Weissenborn que du pedal-steel (“Polaroid”, “J’ai Pas L’Temps”), Le Silence fleure bon le road-trip et la joie de vivre indolente, tandis que Valentine tisse un pont entre la France et l’Ouest américain. Si l’album invite à l’évasion, il fait aussi la part belle à la voix tantôt douce, tantôt malicieuse de la chanteuse, ainsi qu’à son talent de conteuse, qui se reflète sur des morceaux comme “Elle S’appelle Jane” ou “Le Veilleur de Minuit”.
